Mardi 22 mai , tous à la manifestation à BELLECOUR 10 h
Manifestion nationale de la Fonction publique !
Mardi 22 mai 10 h Place BELLECOUR
On y va tous ensemble !
Non aux 30 000 nouvelles suppressions de postes voulues par MACRON dans nos hôpitaux !
Non à la liquidation du CGOS et de nos prestations sociale ( maladie , retraite...) !
Non au salaire au mérite !
Non à la casse du Statut de la Fonction Publique Hospitalière ( comme celui des cheminots ! )
Non à des agents contractuels à vie !
Non au gel du point d'indice , augmentation des salaires !
Hospitaliers il FO se bouger pour continuer à exsister !
Résister , revendiquer , reconquérir !
Macron , Buzyn et le gouvernement pris en flagrant délit de mensonges envers le personnel hospitalier !
Hôpital public : les mensonges de MACRON ! On lui répondra le 22 mai !
Le 15 avril, Emmanuel Macron avait affirmé qu’il n’y aurait « pas d’économies sur l’hôpital dans ce quinquennat ». Un document de la Direction générale de l’offre de soins préconise cependant de réaliser une économie de « 1,2 milliard d’euros » sur la masse salariale des établissements publics de santé, ce qui a fait bondir le syndicat FO-Santé lundi 7 mai.
Emmanuel Macron s’était engagé à ne pas toucher à l’hôpital lors de son interview le 15 avril, mais le syndicat FO-Santé a dénoncé lundi 7 mai un projet gouvernemental, visant à économiser « 1,2 milliard d’euros » sur la masse salariale des établissements publics de santé d’ici 2022, citant un document de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Dans un document de travail, mis en ligne lundi par le site spécialisé Hospimedia, la DGOS fait des « propositions d’économies » sur la période 2018-2022, afin de respecter les objectifs de dépenses imposées à l’Assurance maladie, et présente sa « méthode » pour fixer « des objectifs régionaux d’évolution de la masse salariale des établissements publics de santé ».
1,2 milliard d’euros d’économies sur la masse salariale
La mise en œuvre du « plan d’accompagnement de la transformation du système de santé » devra « se traduire par une économie de 1,2 milliard d’euros sur la masse salariale des établissements publics de santé », indique-t-elle.
« Ces économies sont la résultante des programmes de réorganisation hospitalière », notamment le « virage ambulatoire », « et des évolutions réglementaires », précise-t-elle.
Elles seraient permises par une maîtrise de la croissance de la masse salariale : alors que le taux de croissance annuel s’établissait à 2,1 % sur la période 2013-2017, il devra être ramené à 1,59 % en moyenne, pour arriver à une « masse salariale cible » de 50,1 milliards d’euros en 2022, calcule ainsi la DGOS.
Le « taux cible » pourrait s’établir à « 1,56 % en métropole » et « 2,29 % en Corse et Outre-Mer », propose aussi la DGOS, calculant plusieurs scénarios pour chaque région en fonction de ses spécificités, notamment démographiques.
Contradictions du gouvernement selon FO
« 1,2 milliard d’économies sur la masse salariale des établissements publics de santé » et « le gouvernement ose dire "qu’il n’y aurait pas d’économies sur l’hôpital dans ce quinquennat" : mensonge ! », s’indigne la fédération FO-Santé dans un communiqué.
Il y a une « dichotomie entre les propos du président de la République, du gouvernement, et la réalité », a dénoncé le secrétaire général de FO-Santé Denis Basset.
Lors d’un entretien sur BFMTV et Mediapart le 15 avril, Emmanuel Macron avait assuré qu’il n’y aurait « pas d’économies sur l’hôpital dans ce quinquennat », indiquant qu’il annoncerait des décisions « fin mai » sur les hôpitaux.
22 mai tous à la manif !
Non au GERMINAL-HOPITAL de MACRON , vive les hospitaliers , vive les revendications , tous au 22 mai dans la rue !
Fonctionnaires ou agents publics, si on veut gagner c’est maintenant !
Debout, les damnés de la terre, debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère, c'est l'éruption de la faim.
Du passé faisons table rase, foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base, nous ne sommes rien, soyons tout
Ce 1er couplet de l’Internationale, hymne chantée à la fin de chaque congrès de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière résume à lui seul la situation dans laquelle se trouve la fonction publique et ses agents depuis presque 1 an.
Gel des traitements, réinstauration du jour de carence en cas d’arrêt maladie, compensation non-pérenne de la hausse de la CSG, report des maigres mesures de PPCR, suppression annoncée de 120 000 postes et plus récemment les annonces du Comité interministériel à la transformation publique.
Comité qui a donc annoncé, un plan de départ « volontaire » pour les fonctionnaires dont le poste a été supprimé à cause d’une restructuration, le recours massif à des contractuels au lieu de fonctionnaires, la rémunération au mérite et des remises en cause des compétences des CAP qui garantissent l’égalité de traitement des agents.
Que faut-il de plus dans ce contexte clairement anti-fonction publique pour se mobiliser ?
Faut-il attendre la fin du statut général des fonctionnaires ? La fin des garanties collectives ?
Pour la FGF-FO, la réponse est évidemment NON !
Bien entendu, chacun sait qu’il n’est pas simple de mobiliser mais nous n’avons pas le choix. Alors que le mécontentement monte chaque jour dans le secteur pénitentiaire, dans les Ephad, dans l’enseignement, dans les transports, etc. démontrant que personne n’est dupe des attaques de ce gouvernement contre notre modèle social, notre responsabilité est d’appeler l’ensemble des fonctionnaires et agents publics à lutter.
Lutter pour défendre les intérêts particuliers des agents publics mais aussi une certaine conception du service public républicain et l’égalité des droits.