AG du personnel hier à l'hôpital Antoine Charial : une première réussie et un cahier de revendications établi !
Ce jeudi 21 novembre 2013
ASSEMBLEE GENERALE DU PERSONNEL
14 H30 à la Chapelle !
une première à CHARIAL !
Venez nombreux , construisons ensemble le cahier de revendications !
Les hospitaliers en colère du Centre Hospitalier Public du Cotentin (Cherbourg-Valognes)
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Les syndicats, dont FO qui est majoritaire dans cet établissement, se battent depuis des mois pour faire entendre raison à un mur de sourds, au premier rang desquels, l’Agence Régionale de Santé. Le directeur est aux ordres mais il ne faudrait pas qu’il en rajoute.
Par exemple, il propose aux syndicats en mise en stage de 43 contractuels sur les 600 !
Ainsi on peut noter qu’il y a dans cet établissement des contractuels qui ont plus de 12 ans de contrats sans discontinuer ! Ce n’est plus de la gestion. C’est de l’exploitation de main d’oeuvre à bon marché ! C’est de la mise en servitude de salariés et les acteurs de cette forme d’esclavage moderne dans la fonction publique devraient sur ce seul fait être disqualifiés. En effet la ministre de la Fonction Publique appelle à l’exemplarité des fonctionnaires ! Alors, il ne peut pas y avoir plusieurs discours. Soit c’est de l’enfumage, c’est-à-dire, une annonce qui n’est assortie d’aucun moyen, soit c’est un comportement individuel de la direction de ce centre hospitalier, et là, la ministre devrait accompagner le cahier de revendications des personnels. Donc, c’est de l’enfumage ! En attendant, les agents hospitaliers du Cotentin sont en colère et ils ont raison. Les personnels hospitaliers ne peuvent pas servir d’amortisseurs budgétaires permanents en les contraignant de travailler en dehors des règles de leur métier et dans des conditions qui sont indignes !
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L’Agence Régionale de Santé et la Direction jouent le pourrissement du mouvement en refusant toutes négociations. Ils ont tort pour plusieurs raisons qui conduisent à la même conséquence. D’abord la qualité des soins à la population du Cotentin ne peut pas être garantie sans améliorer la qualité des conditions de travail. (Selon la Haute Autorité de Santé) Ensuite, parce que si la solution collective aux revendications posées ne trouve pas de réponses, ce sont les replis individuels qui s’imposeront. Arrêts de travail pour raisons de santé, absentéisme, désinvestissement dans le travail, etc. et donc, une dégradation continue de la qualité des soins. Dans les deux cas ce sont les patients hospitalisés qui seront les victimes directes du désinvestissement du gouvernement, du ministère, de l’ARS et du directeur, d’accord pour sacrifier la qualité de l’hôpital public sur le bûcher des contraintes qu’ils organisent. Des personnels et des patients abandonnés. Les personnels réagissent. Les représentants des usagers que sont les élus réagissent aussi, mais en vain car tous ces gens sont devenus sourd et aveugles. Seuls les résultats financiers sont à préserver.
Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude MAILLY a estimé aujourd'hui qu'il y avait un "sentiment de révolte" en France et que le pays était "comme un volcan" qui bouillonne, dénonçant à nouveau la politique économique du gouvernement.
"Il y a un sentiment de révolte, ça on le sent très bien", a affirmé M. Mailly sur I-Télé, alors que la grogne sociale s'est amplifiée cette semaine, notamment en Bretagne. "C'est comme un volcan: il y a de la fumée, la terre ne tremble pas mais en dessous, ça bouillonne".
Dans les entreprises, "les salariés disent: 1 problème de pouvoir d'achat, 2 problème d'emploi, qu'est-ce qu'il faut faire pour se faire entendre?" et les gens ont "le sentiment que quand les patrons râlent, le gouvernement répond facilement", a estimé le chef de file de FO.
"Tout le monde a bien compris qu'il y a un vrai problème de politique économique au niveau national et au niveau européen", a ajouté M. Mailly, dénonçant une nouvelle fois la logique d'austérité, et appelant à une "grande réforme fiscale" plutôt que du "touchisme fiscal", avec "un petit truc ici ou là".
Sur la situation en Bretagne, il a estimé que "le problème aujourd'hui n'est pas un problème breton et régionaliste parce que si on rentre là dedans, autant dire qu'on n'a plus de République. Le problème se pose sur l'ensemble du territoire".
Paris, le 8 novembre 2013
Madame la Ministre,
Le 24 septembre 2013, notre fédération a réuni 120 délégués FO représentant une centaine d’hôpitaux publics de toute la France confrontés à des difficultés budgétaires. A l‘issue de cette réunion, votre cabinet a reçu une délégation de ces délégués FO qui a remis 90 cahiers de revendications issus de ces établissements. Nous vous avons démontré la situation critique de nos hôpitaux publics, confrontés à des con trats de redressement financier. Ils indui sent des restructurations se traduisant par des fermetures de lits, de service, d’établissements et bien sûr des sup- pressions d’emplois correspondants .
Ils comportent également de graves conséquences pour les personnels hospitaliers et leur conditions de travail se dégradent chaque jour davantage : généralisation du travail en « 12 heures » , diminution des jours de RTT, pas ou peu de crédits de remplacement, manque d’effectifs avec diminution du nombre d’agents titulaires et accroissement du nombre de personnels contractuels soumis au chantage permanent de la fin de contrat, remise en cause des modalités de déroulement de carrière et d’avancement.
A cela s’ajoute le blocage des salaires qui leur est imposé depuis le 1 er juillet 2010 comme à l’ensemble des fonctionnaires . Ainsi, depuis plus d’une décennie , les personnels sont devenus une simple variable d’ajustement des budgets hospitaliers et des finances publiques, comme l’exigent les marchés .
Après tant d’années d’austérité, les établissements hospitaliers sont mis en situation de ne plus pouvoir faire face à leurs missions, à l’accueil des usagers, et de la population de notre pays et ce, malgré les efforts constants demandés à l’ensemble des personnels . Madame la Ministre, à ne pas arrêter cette politique aux effets destructeurs pour les établissements, à poursuivre la loi HPST, la T2A, ainsi que la logique de l’enveloppe fermée et limitative au travers l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) qui conduit à des budgets insuffisants, vous le savez c’est poursuivre l’affaiblissement de l’hospitalisation publique et donc la condamner.
C’est pourquoi, nous disons clairement qu’il faut en finir avec les restructurations favorisant la privatisation directe ou indirecte de services, d’activités, etc. Il est impératif d’arrêter les suppressions de postes et de créer les emplois statutaires nécessaires en titularisant les contractuels.
Il est tout aussi impératif d’allouer les crédits nécessaires et d’effacer la dette des établissements. Madame la Ministre, il est de votre responsabilité avec le Gouvernement de répondre à ces demandes et aux revendications légitimes. En ne le faisant pas le Gouvernement prendrait la responsabilité d’une dégradation du climat social et d‘un conflit généralisé dans les hôpitaux et structures publiques.
Veuillez croire , Madame la Ministre, à l’assurance de notre attachement à la défense de l’hôpital public et de la République.
Réponse le 7 novembre .........!
Un rapport sera remis aux organisations syndicales.Le rapport Pêcheur doit être remis au Ministre LEBRANCHU de la Fonction Publique .
Le statut des Fonctionnaires a trente ans.
Christian Grolier (FO) espère quant à lui que le rapport Pêcheur ne préconisera pas "un chamboulement total du système". "Ce qu'on en attend, c'est surtout le maintien du statut général, des statuts particuliers, et du principe des catégories", les agents étant répartis en trois groupes hiérarchiques (A, B et C). Christian Grolier défend "le principe de la fonction publique de carrière, c'est-à-dire, le recrutement par concours et à diplôme égal-salaire égal", via les grilles et catégories.
"Le souci de ces rapports, c'est qu'il y a souvent plusieurs scenarii et qu'effectivement entre le scénario où on bouge le moins et celui qui est à l'extrême, il peut y avoir des propositions qui sont assez dangereuses", prévient Christian Grolier. Pour lui, la proposition la plus extrême serait "la fin des catégories" et "du coup des grilles indiciaires qui explosent et au bout du bout une fonction publique totalement individualisée" avec un schéma calqué sur le privé.
FO Santé HCL ne regrette déjà pas d'avoir voté contre ce projet d' établissement nommé " HORIZON " car il va engendré de nouvelles suppressions de postes !
Par le passé, en 2007 FO avait aussi voté contre "Cap 2013 " à cause des futures suppressions de postes de l'époque et nous avions eu raison car près de 1000 postes ont été supprimés en 5 ans !
Quand la même politique est menée , les résultats sont identiques , pas besoin d'avoir fait l ' ENA ou HEC pour comprendre !