4 éme semaine de grève à Pierre GUIRAUD ! Les adhérents CFDT ont rendu leurs cartes .......
En proie à un important mouvement social depuis début juin, l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif a vu cette nuit (du vendredi 27 au samedi 28 juin) son système informatique de gestion des patients piraté.
Environ 400 patients actuellement hospitalisés ont été enregistrés comme sortis de l’établissement, selon des sources internes. Alors qu’un premier piratage effectué il y a quelques jours avait déjà donné lieu à l’enregistrement en sortie provisoire de plusieurs patients, cette nouvelle offensive qui concerne de nombreux services a marqué les patients comme sortis définitivement, ce qui implique, pour rétablir la situation, soit de réenregistrer les patients avec un nouveau numéro de dossier, soit de rétablir le système d’information tel qu’il était ce vendredi après-midi, ce qui devrait prendre une demi-journée, selon ces mêmes sources internes. En attendant, toutes les ordonnances concernant ces patients sortis virtuellement du système doivent s’effectuer à la main, sur papier.
En parallèle, une quinzaine de matelas ont été pris durant la nuit sur des lits qui étaient vides et regroupés dans l’escalier de secours des bureaux de la direction.
La direction de l’établissement a effectué un signalement des faits au Parquet.
Après quatre semaines, le mouvement de grève des agents hospitaliers entamé depuis lundi 2 juin pour protester contre la nouvelle organisation horaire qui prévoit de diminuer les journées de travail de 8h à 7h36 en contrepartie d’une réduction de 9,5 jours de RTT (qui passent de 27 à 18) n’a toujours pas trouvé d’issue. La direction, soutenue par l’ARS, souhaite négocier sur les modalités de mise en oeuvre de ces nouveaux horaires tandis que l’inter-syndicale Sud, FO, CGT et Ex-CFDT, souhaite renégocier le nombre de jours de RTT réduits. En parallèle de la grève, les actions se sont multipliées, d’une grève de la faim symbolique de 9,5 jours à une opération de sensibilisation du grand public sur les marchés et dans la rue en passant par l’occupation de locaux. Depuis ce vendredi 27 juin 16 heures, les grévistes bloquent également les admissions et deux ambulances ont été renvoyées. « Les différents services d’urgence et hôpitaux susceptibles de nous adresser des patients sont avertis par les grévistes de la situation. Aucun patient ne sera cependant livré à lui-même et nous assurerons son transfert vers d’autres établissements », précisent les syndicats à ce sujet dans un communiqué, ajoutant que « cette modalité doit être perçue comme un durcissement du mouvement.«
Carriére des hospitaliers .AVANCEMENTS de carrière de grade et d ' échelons .....comment ça marche ?
Dans la rubrique " documents à lire indispensable " retrouvez toutes les réponses à vos nombreuses questions !
LE 4 Décembre 2014
CTE / CTLE /CAPL/CAPD !
Une priorité pour FO : le personnel hospitalier !
Assemblée générale du personnel à Antoine Charial le lundi 7 juillet à partir de 14h30 à la chapelle !
venez nous dire ce qu' il ne va pas !
Construisons ensemble votre cahier de revendications !
vous avez le droit à votre heure d'informations syndicale mensuelle , venez nombreuses et nombreux !
Hôpitaux publics : la tension monte !
Dans de nombreux établissements, les personnels se mettent en grève pour dénoncer les restrictions budgétaires qui menacent l’exercice de leur métier au service du public.
Briançon, Villejuif, Riom, mais aussi Bourgoin-Jallieu ou encore Mayenne : la grogne des personnels hospitaliers, médicaux ou pas, se développe depuis plusieurs semaines dans de nombreux établissements hospitaliers publics un peu partout en France, avec des grèves et des manifestations à l’appel de FO. « La question qui réunit tous les mouvements en cours est celle des budgets hospitaliers en baisse », indique Denis Basset, secrétaire fédéral à la Fédération FO des Services publics et de Santé (SPS FO).
Une logique qu’accentue le pacte de responsabilité, qui prévoit pas moins de 10 milliards d’euros de coupes budgétaires dans les dépenses de santé d’ici à 2017. « Les droits statutaires des agents et les emplois sont transformés en simple variable d’ajustement », poursuit Denis Basset.
LES PERSONNELS ET LES EMPLOIS EN PREMIÈRE LIGNE
À l’hôpital de Briançon, touché par la grève depuis le 10 juin, les personnels poursuivent leur mouvement pour combattre la fermeture programmée du service de réanimation, mais aussi la réduction de lits et de personnels dans d’autres services comme la chirurgie ou la maternité-pédiatrie. Ils s’inquiètent d’un plan de redressement de 5 milliards d’euros dévoilé fin mai. « La réanimation, c’est le sommet de l’iceberg », résume Richard Faure, secrétaire du syndicat FO. À Bourgoin-Jallieu, les agents des services de réanimation et des urgences étaient eux mobilisés le 5 juin pour réclamer plus de moyens humains, alors que, selon leur syndicat FO, « ils pallient depuis un an aux quatre absences d’aides-soignantes » en revenant travailler sur leurs jours de repos. À Riom, c’est aussi la situation aux urgences qui a mis le feu aux poudres. En grève reconductible depuis le 18 juin à l’appel de FO, les personnels des urgences, du SMUR (véhicules sanitaires d’urgence) et de l’Unité d’hospitalisation de courte durée (qui accueille les patients en aval des urgences avant qu’ils soient adressés au service adapté à leur situation) dénoncent un encombrement des urgences dû à un effectif insuffisant et à des locaux inadaptés. Les salariés de l’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif sont quant à eux en grève depuis le 2 juin pour réclamer le retrait d’un projet de réorganisation du travail qui va se traduire par une réduction des jours de RTT de 27,5 à 18 par an et par le passage d’une journée de travail de 8 heures à 7 heures36. Ils ont manifesté le 17 juin, devant le ministère de la Santé à Paris. Les représentants syndicaux, reçus au ministère, n’ont obtenu qu’une assurance : le dossier sera transmis à l’Agence régionale de santé. La grève se poursuit. À l’hôpital de Vilaines-la-Juhel (Mayenne), c’est aussi la suppression de jours de RTT – en sus de la suppression de deux postes en soins de suite – qui a déclenché la grogne en mai. Au centre hospitalier de Mayenne, dans le même département, ce sont les conditions de travail et « une gestion de l’hôpital uniquement financière » qui fédèrent les mécontentements et la liste est loin d’être exhaustive.
Le 13 juin, la Fédération FO des Services publics et de Santé (SPS FO) a estimé « que le temps est venu d’organiser une riposte d’ensemble afin de se faire entendre et d’obtenir satisfaction ».
Rapport de la cour des comptes sur la fonction publique hospitalière et terrotoriale ! INADMISSIBLE POUR FO !
La Cour des Comptes continue de taper sur les fonctionnaires et le gouvernement suit à la lettre ses conseils !
Vision comptable dogmatique, libéralisme à tout crin, poursuite de l’austérité, peu importe les qualificatifs, comme à son habitude la Cour des Comptes propose de réduire les missions de service public en réduisant toujours plus le nombre de fonctionnaires.
Dans le même esprit, elle préconise de maintenir le gel des salaires et même d’augmenter le temps de travail des agents, la double peine !
Pourtant la Cour des comptes constate que l’objectif 2013 de suppression de 2 200 postes à la Fonction publique de l’Etat a été largement dépassé. En effet, à cela s’ajoutent 4 972 postes non pourvus au prétexte de recrutements inférieurs aux prévisions dans les missions réputées prioritaires, enseignement, sécurité et justice.
Au total, c’est donc 7 172 postes qui disparaissent !
Nous sommes une fois de plus bien loin des promesses de François Hollande qui claironnait, il y a peu, qu’il remplacerait tous les départs en retraite à la différence de son prédécesseur. Inutile de polémiquer, les chiffres parlent d’eux-mêmes…
Le gouvernement applique d’ailleurs avec célérité cette politique de réduction ou gel des effectifs comme le témoigne l’exemple en cours sur la réforme du permis de conduire.
Au prétexte de réduire les délais d’attente au permis de conduire, le ministre de l’Intérieur annonce la privatisation des examens du code de la route et des permis poids-lourds. Choix inadmissible alors qu’il suffirait de recruter environ 200 inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière. Pourquoi ne pas avoir utilisé par exemple les 318 postes budgétaires non pourvus dans la mission Sécurité du Ministère de l’Intérieur pour recruter ces 200 inspecteurs ?
La FGF-FO rappelle que le Service public est le garant de l’égalité de traitement des usagers et de la cohésion sociale.
La FGF-FO revendique les effectifs nécessaires à la réalisation des missions publiques, l’amélioration des conditions de travail des agents et la nécessaire augmentation de salaires par l’augmentation de 8 % de la valeur du point d’indice.
L’austérité et la diminution toujours plus grande de
l’intervention publique ne peuvent pas durer plus longtemps !
FO Santé soutient les cheminots !
Paris le 13 juin 201